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    Bonjour à tous, ici, je raconterai des choses, des événements, qui m'ont marqué.

  • Je sors de chez moi, et pense à la journée qui m'attend : des exercices non faits, des cours non rattrapés, et encore un tas de choses que je devais faire contre mon envie.
    Hier soir, j'avais passé la soirée sur mon téléphone, dans ma chambre, c'était devenu une drogue, je le savais, mais une drogue reste une drogue, tu ne peux plus t'en passer après.
    Ma mère avait débarqué dans ma chambre, j'avais vu dans ses yeux verts une patience qui commençait à frôler les limites. 
    " Adèle, dépêche-toi de mettre la table... "
    J'avais soupiré, furieuse.
    Je sors de mes esprits et continue de marcher dans le froid, sur ce chemin si souvent emprunté. J'arrive à l'arrêt de bus et m'assois sur le banc, attirant quelques regards méprisants sur moi que j'évite en baissant les yeux. Aucun ami dans ce village perdu au milieu de nul part, à 7h 00 du matin. Une haine traverse mes yeux, sans oser regarder ces monstres.


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  • Le bus arrive mais je réussi à me prendre un sourire narquois venant de Déborah : une jeune fille, en surpoids. Ce sourire, signifiant : tu marches dans le froid pendant que mon père m'emmène à l'arrêt de bus en voiture, petite mendiante ! Bon, je déteste critiquer sur le physique, mais un peu de marche ne lui ferait pas de mal.
    Elle fait partie de ce qui passe leur temps à me bousculer dans les couloirs, qui m'insultent dans mon dos.
    Je ferme cette parenthèse, le bus arrive, je monte dedans lorsque Roxane, une grande fille rousse aux yeux verts pétillants de mépris, passe son bras devant moi et me pousse en arrière, ça commence bien ! Je décide de ne pas réagir â cette provocation, même si j'avais envie de lui mettre une claque. Je la laisse passer devant, elle et son groupe d'amis. Et m'assoit tout au fond du bus, juste devant les cinq sièges 'sacrés' dédiés aux lycéens et aux troisième. Déborah et Roxane prennent place au fond, sachant qu'elles sont en sixième, comme moi. Elles se pavanent et ceci me fait rire : leurs petits airs de supériorité m'amusent souvent. La chauffeuse met la radio, et je laisse place à mes pensées : j'imagine la professeure de mathématiques vérifiant si toute la classe de sixième avaient fait ces devoirs, et je serai sûrement la seule, avec Nolwenn à ne pas avoir fait mes exercices.


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  • Mon père me dépose au collège et je soupire en pensant à la dernière journée, toute aussi banale les unes que les autres. 
    Je marche rapidement, fais un léger coucou de la main à mon père et rentre dans l'enceinte du collège. Je marche aux casiers d'un pas rapide et remarque Adèle qui s'y attarde, parlant avec Ilhan et Nolwenn. Ce dernier est le premier à me remarquer et me fais une tape brutal et affectueuse sur l'épaule, je sursaute et c'est à ce moment qu'Adèle se retourne.
    Je ne suis pas surprise de voir des cernes violettes autour de ses yeux, comme d'habitude, je ne sais pas ce qu'elle fait chez elle, mais elle n'a pas l'air de se coucher tôt.
    Ses yeux brillent d'un nouvel éclat en me voyant, ce qui me fait plaisir. 
    " Coucou Maud "
    " Salut Adèle, tu as fait tes exercices ? "
    Adèle devient embarrassée et je soupire en roulant les yeux pour la regarder dans ses yeux verts foncés, ressemblant beaucoup aux yeux des chats ( je m'échappe un peu du sujet ). Regarder dans les yeux quelqu'un plus grand que soi c'est un peu étrange, surtout quand la personne concernée est plus jeune d'un ans.
    " Adèle... J'espère pour toi que Madame Laserue ne regardera pas les cahiers.. "
    Elle m'ignore et continue sa discussion avec Ilhan et Nolwenn.
    Je tourne les talons pour me retrouver en face de mon casier, je l'ouvre et découvre un papier chiffonné à l'intérieur...

    Adèle 


    Je décide d'ignorer la remarque de Maud, ne voulant pas m'effrayer un peu plus sur le peu de chance que j'ai. Je sens alors qu'on me touche les cheveux, et je me retourne vers Nolwenn qui tripote mes cheveux bruns mi-longs. Je râle et le laisse à sa fascination. Je remarque alors que Maud me donne un petit coup sur l'épaule et me donne un papier écrit dessus : Maud, sais-tu, qui est Adèle ? Non, je ne crois pas, puisque sinon tu ne traînerais pas avec cette idiote.
    Je vais faire court, cette fille, est une personne louche, infidèle, manipulatrice, violente et qui n'hésitera pas à te blesser. Fais ce que tu veux, mais ne pleure pas lorsqu'elle te blessera autant physiquement, que mentalement, cette fille, a un problème mental, cette folle, est dangereuse. Anonyme.
    Je suis sous le choc et regarde dans les yeux de Maud, et j'y vois, de l'hésitation, de la peur, et de l'incompréhension. Je regarde derrière elle, et y vois, quelques mètres plus loin, Déborah, Roxane, Rudy, Soan, et Judith qui guettent ma réaction avec un air de victoire.Une haine profonde traverse mes yeux, et je m'efforce de ne montrer aucune émotion, et surtout pas l'envie qui me prend de pleurer.

    Je sors des casiers, remarquant que Nolwenn et Ilhan ne parlent plus. Je décide de prendre un air détendu, malgré les yeux rouges, toujours teintés de haine, et cours me réfugier dans les toilettes. Je me mets près du radiateur, reposant de tout mon poids dessus, en respirant profondément.


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  • Jeudi 28 Mars 2019

    J'ouvre la porte, et lance les clés sur la table. J'entre dans ma chambre et m'assoit sur le lit, oubliant l'évènement difficile de ce matin. Je suis sur mon portable, regardant des vidéos. Je regarde l'heure : 18h15, et je commence déjà à m'ennuyer... Faire mes devoirs ? Pas envie. Manger ? Remplir un peu ce ventre vide ne me ferait pas de mal. Je vais dans la cuisine, prends un paquet de cookies et m'assois en pensant à cette lettre de haine, dédiée à Maud. Pourquoi me haïssent-il tant ? N'est-ce pas fini, maintenant que je suis dans le collège ? Est-ce que, cela s'arrêtera bientôt ? Je laisse mes questions en paix, entendant ma sœur, Lysa, ouvrir la porte. Elle part dans sa chambre et s'isole, comme d'habitude. Je soupire et décide de repartir dans ma chambre. 30 minutes passent, toutes aussi longues les unes que les autres. 18h45, je sors de ma chambre, prends en vitesse ma veste et claque la porte derrière moi. Je devais faire ma séance de piano.

    De retour chez moi, je vois ma mère, dans la cuisine :
    " Coucou ! Tu as passé une bonne journée ? "

    " Ouais. " dis-je en mentant.
    Je marche vers ma chambre et entends ma mère me dire depuis la cuisine :
    " Comment c'est passé le piano ? "
    " Bien, elle a dit que je progressais vite. "
    Je ferme la porte, et jette un œil à mon agenda : maths : ex 12 p 135 apprendre la leçon, allemand : copier la leçon p 36 et l'apprendre, histoire-géo : répondre aux questions 1 2 3 4 5.
    Je soupire et repousse tout mes devoirs à plus tard. Je reviens sur mon téléphone...

    Vendredi 29 Mars 2019

    6h 30, même rituel, petit déjeuner, brossage de dents, préparer le sac.
    Je pars en vitesse.

    7h40, arrivée au collège, fatiguée. Je vais dans les casiers, comme à mon habitude, pour y retrouver Ilhan et Nolwenn, qui alternent petite permanence et grande permanence, pour ne pas se faire virer des permanences par une surveillante. Ils papotent ensemble, et je me fais discrète, attendant Maud. Je ne sais pas comment elle va réagir, à cause de cette lettre, elle ne s'est pas  montrer différente hier, juste, distraite. 


    8h00, les cours arrivent. Je débute par allemand. Heureusement que j'ai copié ma leçon hier soir malgré mon dégoût de travailler. Je marche aux côtés de Maud, qui ne dit pas un mot.
    Le cours a commencé, et je m'ennuie déjà. Je regarde Maud, qui lève la main pour répondre, ses cheveux bruns mi-longs, ces yeux noisettes, son visage parfait, tout ça dans une harmonie que j'envie.


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  • Samedi 30 Mars 2019

    7h30, je ne peux pas me rendormir, j'en suis incapable. Je ne bouge pas de mon lit, et décide de regarder mon téléphone.

    9h00, je me lève enfin, prend mon peignoir, l'enfile et marche vers la cuisine. Personne n'est levé mis à part ma soeur, Clémence, qui est encore une fois dans sa chambre, sur son téléphone. Je prends un petit déjeuner en allumant la télé, rien d'intéressant, encore une fois. J'allume mon ordinateur et repars dans ma chambre. 

    11h00, ma mère entre dans ma chambre, et me lance un :
    "Coucou... "
    "Salut. "
    "Tu arrêteras bientôt l'ordinateur hein ? Tu sortiras. "
    Elle avait un ton sec, ce que je traduis par : éteins ton ordinateur tout de suite ou je l'emmène à la déchetterie.
    Je hoche la tête et continue à écouter des musiques, pour me relaxer un peu ( Ready To Fight de Roby Fayer ).

     12h00, "C'est à qui de mettre la table ?" 

    Je soupire en entendant ma mère et sors de ma chambre, sachant que mes soeurs ne bougeront pas d'un pouce. 
    "Lysa..."
    Je vais dans la chambre de ma soeur et la découvre, dans son lit regardant son téléphone. 
    "Lysa c'est à toi de mettre la table."
    "Je sais"
    "Bah attends pas que maman pète un câble."
    Je sors de sa chambre et prends une rapide douche.

    12h30, j'ai fini de manger, et sous l'ordre de ma mère, indiscutable, je vais, à regret dans le trampoline. Ne croyez pas que je suis riche, il a fallut économiser pour se l'acheter.
    Je m'assois sur le trampoline et contemple le ciel, et il faut que je sois dérangé par mon insupportable soeur, Clémence. Celle-ci à des cheveux châtains, deux yeux bleus, des taches de rousseurs et du haut de ses 12 ans, elle est infernale.

    Elle saute sur le trampoline et je me mets sur le côté pour éviter de me casser la figure.
    J'habite en campagne, quelque part dans un endroit perdu de l'Auvergne. N'empêche qu'il y fait beau, et que le paysage est admirable. 
    Je regarde mes cheveux bruns, mi-longs, m'assurant qu'ils n'ont pas de fourches. 
    "Arrête de me regarder on dirait un chat qui guette sa proie." gémit Clémence.
    Je soupire, comme je le fais si souvent...


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