• Chapitre 4-Adèle

    Samedi 30 Mars 2019

    7h30, je ne peux pas me rendormir, j'en suis incapable. Je ne bouge pas de mon lit, et décide de regarder mon téléphone.

    9h00, je me lève enfin, prend mon peignoir, l'enfile et marche vers la cuisine. Personne n'est levé mis à part ma soeur, Clémence, qui est encore une fois dans sa chambre, sur son téléphone. Je prends un petit déjeuner en allumant la télé, rien d'intéressant, encore une fois. J'allume mon ordinateur et repars dans ma chambre. 

    11h00, ma mère entre dans ma chambre, et me lance un :
    "Coucou... "
    "Salut. "
    "Tu arrêteras bientôt l'ordinateur hein ? Tu sortiras. "
    Elle avait un ton sec, ce que je traduis par : éteins ton ordinateur tout de suite ou je l'emmène à la déchetterie.
    Je hoche la tête et continue à écouter des musiques, pour me relaxer un peu ( Ready To Fight de Roby Fayer ).

     12h00, "C'est à qui de mettre la table ?" 

    Je soupire en entendant ma mère et sors de ma chambre, sachant que mes soeurs ne bougeront pas d'un pouce. 
    "Lysa..."
    Je vais dans la chambre de ma soeur et la découvre, dans son lit regardant son téléphone. 
    "Lysa c'est à toi de mettre la table."
    "Je sais"
    "Bah attends pas que maman pète un câble."
    Je sors de sa chambre et prends une rapide douche.

    12h30, j'ai fini de manger, et sous l'ordre de ma mère, indiscutable, je vais, à regret dans le trampoline. Ne croyez pas que je suis riche, il a fallut économiser pour se l'acheter.
    Je m'assois sur le trampoline et contemple le ciel, et il faut que je sois dérangé par mon insupportable soeur, Clémence. Celle-ci à des cheveux châtains, deux yeux bleus, des taches de rousseurs et du haut de ses 12 ans, elle est infernale.

    Elle saute sur le trampoline et je me mets sur le côté pour éviter de me casser la figure.
    J'habite en campagne, quelque part dans un endroit perdu de l'Auvergne. N'empêche qu'il y fait beau, et que le paysage est admirable. 
    Je regarde mes cheveux bruns, mi-longs, m'assurant qu'ils n'ont pas de fourches. 
    "Arrête de me regarder on dirait un chat qui guette sa proie." gémit Clémence.
    Je soupire, comme je le fais si souvent...


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :