• Chapitre 7-Adèle

    Lundi 8 Avril 2019

    7h00 : Je marche d'un pas rapide dans ces rues que j'emprunte quotidiennement. Je leurs trouve un air sombre, presque effrayant. Les rues sont sales, par ici, les trottoirs sont minuscules, et, comme dit ma soeur : ici c'est plus les dames d'abord, c'est les poubelles d'abord. Les habitants mettent leurs poubelles sur le trottoir, évidemment...
    Je soupire, repoussant une mèche aux reflets roux sur le côté. Le ciel est d'un bleu pâle, et les nuages sont roses. 
    J'arrive à l'arrêt de bus, et passe un regard furtif sur les alentours, vérifiant qu'aucune peste ne peut me gâcher mon début de matinée. 

    Les lampadaires s'éteignent enfin, et la ville endormie devient sombre et triste. Pas de lumière, pas une onde de joie dans ces rues. Déprimant. Je sens alors des picotements sur ma peau, et je frissonne. J'ai la chair de poule. Je me suis rapidement habillée : un jean noir simple qui reflète ma finesse, mes baskets blanches, et une simple veste kaki sur un débardeur blanc. 
    Je guette les regards indéchiffrables des adolescents, tous aussi froids les uns que les autres. Aucune lumière pétillant dans leur regard. En haut de la rue, j'aperçois des phares de voitures, grossissant à vue d'oeil. Le bus est là. Les 'déprimés', je décide de les appeler comme ça, jusqu'à ce que je vois un sourire malicieux ou des yeux pétillants, se rangent alors en file indienne, et montent dans le bus comme des automates.Je fus effrayée par cette vision des gens, et cligne des yeux, fixant la réalité d'un oeil ignorant. Je monte à mon tour dans le bus et me place à une place éloignée du chauffeur, au fond, une rangée devant les lycéens et m'assois au fond du siège près de la vitre comme à mon habitude, car le paysage laisse place à ma rêverie.

    Je surpris quelques regards méprisants en ma direction et décide en soufflant calmement, de les ignorer. Comme dit on, l'ignorance est le meilleur des mépris !
    Le bus démarre après plusieurs minutes d'arrêt et une musique lointaine, venant du devant du bus, se fait entendre. Je regarde le paysage défilé devant moi, et fixe mon attention sur les cours à venir...


  • Commentaires

    1
    Mardi 8 Mars 2022 à 19:16
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